Le FC Barcelone a une fois de plus imposé sa loi face au Real Madrid, remportant son quatrième Clasico de la saison, et se rapprochant d’un nouveau sacre en Liga. Une performance historique, marquée par un football offensif, du caractère, et une domination désormais incontestée sur son rival madrilène. Pourtant, malgré la fête en Catalogne, une polémique enfle : celle du comportement suspect du VAR lors de cette rencontre décisive.
Le point de crispation se situe autour du cinquième but inscrit par Fermín López, initialement accordé, avant d’être annulé pour une main. Si l’annulation en soi pouvait prêter à débat, ce sont les propos captés dans la salle VAR qui ont fait bondir supporters et journalistes. Sur les bandes audio rendues publiques après le match, on entend clairement :
« Dieu merci… »,
lâché par un arbitre vidéo lorsqu’il est confirmé que le ballon a touché la main de Fermín. Un commentaire qui met en doute l’impartialité des décisions arbitrales dans ce Clasico déjà tendu.
Cette phrase, pour beaucoup, témoigne d’un soulagement personnel et non professionnel, comme si la VAR attendait un prétexte pour annuler ce but crucial. L’affaire est d’autant plus sensible que, quelques minutes plus tôt, une main flagrante de Tchouameni dans sa propre surface n’avait pas été sanctionnée, malgré les protestations évidentes des joueurs barcelonais.
Face à ce double standard perçu, le FC Barcelone pourrait exiger des explications officielles, voire une enquête de la Fédération. Car ces décisions et commentaires laissent planer le doute sur la neutralité de l’arbitrage vidéo.
Malgré cela, le Barça poursuit sa saison exceptionnelle. Mais ce nouvel épisode relance un vieux débat : le VAR est-il réellement un outil de justice, ou devient-il parfois un facteur d’injustice ?