Quand les médias catalans deviennent la première ligne de défense du Barça.
À Barcelone, il y a un adversaire invisible, mais redoutable : la force de frappe médiatique. Et Marc-André Ter Stegen en fait actuellement l’amère expérience. Alors que le portier allemand, pilier du Barça depuis près d’une décennie, refuse de se voir relégué au second plan, les médias locaux, historiquement proches de la direction, se sont lancés dans une campagne féroce contre lui.
Depuis qu’il a fait savoir qu’il n’accepterait pas de perdre sa place de titulaire, la machine s’est emballée. Entre critiques techniques, doutes sur son leadership et insinuations sur sa compatibilité avec le « projet Flick », les articles à charge se multiplient. Le scénario rappelle étrangement le traitement réservé à Frenkie de Jong, qui avait osé résister aux pressions du club pour partir. La réponse ? Une pluie de critiques médiatiques pour fragiliser son image. Ces mêmes médias ont imposé quasiment Hansi Flick Wojciech Sczcesny quand Iniaki Pena était sur la pente descendante.
Aujourd’hui, Hansi Flick a tranché : il veut tourner la page Ter Stegen. Le jeune Joan Garcia, révélation de l’Espanyol, sera propulsé numéro un. En doublure, le Barça négocie avec Wojciech Szczęsny, profil expérimenté et malléable. Si Ter Stegen reste, il devra se contenter d’un rôle de troisième gardien, à un an du Mondial 2026, alors même qu’il est titulaire en sélection allemande.
Un camouflet pour le joueur, mais un message clair : au Barça, on ne défie pas le club impunément. Et si un joueur ose le faire, la presse catalane se chargera de le remettre à sa place, à coups d’éditoriaux bien sentis, de critiques ciblées et de petites phrases assassines.