Rio Ferdinand a marqué l’histoire de Manchester United. Il a formé la fameuse paire avec Nemandja Vidic sous Alex Ferguson.
Aujourd’hui consultant, il ne manque pas une occasion de se prononcer sur l’actualité de Manchester United. Dans une sortie médiatique qui a fait du bruit en Angleterre, il a vertement critiqué ses dirigeants qui se rabaissent en voulant recruter Frenkie de Jong.
« Nous nous prostituons presque pour De Jong, dénonce-t-il cruement sur sa chaîne YouTube Vibe with Five. Pendant trois mois, on a supplié : « S’il te plaît, viens chez nous ». Les dirigeants l’ont poursuivi en le suppliant : « S’il te plaît, regarde-nous ». Il regardait et disait : ‘Ce n’est pas pour moi.’ Et nous sommes toujours là : ‘S’il vous plaît, donnez-nous une chance.’ Comment nous mettons-nous dans cette position ? Comment nous permettons-nous d’être mis dans une telle position ? Pensez-vous que Klopp, Pep, Sir Alex ou Mourinho suivraient un joueur comme ça ? Ils ne feraient pas ça… »
Rio Ferdinand a également critiqué l’équipe et analysé les difficultés du nouvel entraîneur Erik ten Hag après ses deux premiers matchs officiels. « Je ne suis pas désolé pour les joueurs, je suis désolé pour Ten Hag, se désole-t-il. Il a été amené avec de fausses promesses. Il est venu avec l’espoir de nouvelles signatures. Je suis sûr qu’il est en train de se dire: ‘On m’a vendu un mensonge. Je ne savais pas que j’allais en arriver là.' »
« Où sont les Glazers ? Venez ici ! »
« Il le savait mais il pensait pouvoir le reconstruire, plaide-t-il en faveur du technicien néerlandais. Il est évident que les joueurs ne sont pas au niveau requis. C’est aussi simple que cela. Certains joueurs me diront qu’il est hors service, mais ce n’est pas un résultat ou deux, c’est depuis un long moment. Ils ont eu assez de temps pour perdre leur forme et la reprendre et montrer leur niveau. Ce n’est pas le cas. Je ne veux critiquer personne, mais c’est indéfendable. »
Pour Rio Ferdinand une grande partie de ces problèmes serait dû aux propriétaires, les frères Glazer. « Où sont les Glazers ? Venez ici, venez ici ! Venez ici ! Ce n’est pas une affaire normale, ordonne-t-il. C’est un club avec un héritage, avec une histoire. Traitez-le comme ça. Ils ne communiquent pas et personne ne sait où ils sont. Ils doivent venir et montrer leur visage. Nous manquons de tout, ils nous maltraitent. »