Barcelone a toujours eu confiance dans le fait que tôt ou tard Dani Olmo et Pau Victor seraient enregistrés, alors que la Liga est restée pour la plupart silencieuse sur la question.

Cependant, alors que les Blaugrana ont assuré que la question serait résolue vendredi, il a été rapporté que la Liga n’avait pas l’intention d’enregistrer Olmo ou Victor, les laissant libres.

Vendredi soir, cependant, le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a peut-être indiqué pourquoi lui et Barcelone étaient si confiants. Sur son statut WhatsApp, il a partagé à 21h19 CEST puis supprimé un texte qui semble provenir de la RFEF. Il semble soutenir la revendication de Barcelone selon laquelle Olmo et Pau Victor seraient enregistrés, bien qu’il y ait peu de moyens de vérifier le texte.

La fédération a produit un rapport en faveur du Barça, admettant qu’il n’existe pas de réglementation pour couvrir les cas comme celui de Dani Olmo et Pau Víctor. Une réforme du règlement est à l’étude et sera approuvée dans les prochains mois. Le club s’en servira devant le CSD pour démontrer qu’il a raison.

Laporta confiant

Le texte, tel que partagé par Gerard Romero sur Jijantes, dit ce qui suit. « La RFEF, après avoir entendu les arguments du FCB, les partage dans cet art. 130.2 Le règlement de la RFEF n’est PAS applicable au cas  Dani Olmo/Pau Víctor, car, dans ce cas, le retrait desdits joueurs n’a pas eu lieu en raison de la volonté du club (ce que prévoit cet article) mais en raison de facteurs extérieurs et contraires à la volonté du club. Il est indiscutable que le club et les joueurs souhaitent continuer à faire partie de l’effectif du FCB pendant toute la durée de la saison. Cette interprétation de la règle est cohérente avec l’objectif évident dudit article, qui est précisément de promouvoir la stabilité de la composition des effectifs des joueurs. »

Le Barça a de réelles chance d’obtenir gain de cause devant la justice

A partir de là, on ne sait pas très bien ce qui va se passer. La Fédération royale espagnole de football (RFEF) est chargée d’approuver les licences des joueurs, mais elle ne le fait que sur instruction de la Liga, ce qui n’a pas encore eu lieu.

La Liga face à un dilemme : le Barça et la justice comme arbitres

Dans l’affaire de l’inscription de Dani Olmo et Pau Victor, la Liga semble privilégier une résolution judiciaire plutôt qu’un compromis direct. Cette position permettrait aux services de Javier Tebas de maintenir une posture neutre et d’affirmer : « La justice a tranché en faveur du Barça, pas nous. » Une stratégie habile pour éviter de devenir la cible des critiques de certains clubs influents.

En effet, des équipes comme l’Athletic Bilbao, le FC Séville ou encore l’Atlético Madrid ont exprimé leur mécontentement face à la situation. Ces clubs estiment que l’inscription des deux joueurs enfreindrait les règles en vigueur et menacent de prendre des mesures en cas de décision favorable au Barça. Ce contexte tendu met la Liga dans une position délicate, où toute décision pourrait alimenter des tensions internes.

Pour le FC Barcelone, la situation reste critique. Les dirigeants blaugranas, après avoir atteint la règle du 1:1 grâce à des ajustements financiers significatifs, ont soumis tous les documents nécessaires à la Liga. Pourtant, l’organisation reste inflexible, soulignant des irrégularités liées à l’enregistrement des joueurs.

Face à l’impasse, le Barça envisage sérieusement de porter l’affaire devant les tribunaux. Une issue judiciaire pourrait non seulement permettre l’inscription d’Olmo et Pau Victor, mais aussi clarifier une fois pour toutes les différends qui opposent le club à la Liga sur les questions de fair-play financier.

Pour Javier Tebas, cette approche judiciaire est une opportunité d’éviter d’endosser la responsabilité directe de la décision. En déplaçant le débat sur le terrain judiciaire, il esquive les accusations potentielles de favoritisme tout en évitant de froisser les clubs rivaux.

En attendant, Dani Olmo et Pau Victor restent spectateurs d’un feuilleton où le sport se mêle à la politique et aux affaires. Pour eux, tout comme pour le Barça, le dénouement semble de plus en plus dépendre des tribunaux.