Sévile, minuit passé, la nuit a eu une drôle d’odeur : celle du souffre madrilène et du champagne catalan. Le FC Barcelone a soulevé sa 32ᵉ Coupe du Roi, après un 3-2 bien tassé contre un Real Madrid qui avait, semble-t-il, perdu la finale… avant même de la jouer.
Ah, le Real ! Grand seigneur, il avait commencé par récuser les arbitres, menaçant même de ne pas se présenter. Il est venu, il a râlé, il a (presque) tout eu côté décisions — sauf, hélas, le ballon dans les cages quand il le fallait. Barcelone, lui, est resté fidèle à ses principes : jouer au football, tout simplement.
Malgré un arbitrage qui, entre nous, aurait pu figurer sur leur carte de fidélité, les Madrilènes ont réussi l’exploit de tout gâcher : l’ambiance, le match… et leur image. Ironie ultime : c’est dans une nuit cousue d’avantages que le Real a coulé.
Pendant ce temps, Flick et ses gamins tissaient leur œuvre : passes millimétrées, jeu collectif étourdissant, et une philosophie enfin remise à l’endroit. Résultat ? Un trophée pour l’éternité, et un quadruplé qui leur fait désormais de l’œil, avec Liga et Ligue des champions encore en ligne de mire.
À Séville, Barcelone a gardé le trophée. Madrid, n’a même pas eu la petite coupe..mais le petit plat du vaincu..avec du Rice en prime. C’est bien aussi, non ?
Jules