On est à Barcelone, chaque rencontre est disséquée aux moindres détails près. Le match nul concédé ce samedi au Camp Nou en ouverture de la saison contre le Rayo Vallecano (0-0) a fait réagir plusieurs chroniqueurs. Certains spécialistes reprochent à Xavi quatre péchés capitaux.

Araujo arrière droit, le gros plantage

Parmi ces péchés, le positionnement de Ronald Araujo comme arrière droit. L’excellent défenseur a montré toutes ses qualités dans l’axe central et sa prestation comme arrière droit contre le Rayo Vallecano, montre qu’il n’a pas les aptitudes pour occuper le poste. Pourtant, Xavi a écarté volontairement le spécialiste du poste Sergino Dest, apte pour cette rencontre.

Gavi – Pedri, poids plume !

Le deuxième péché est d’avoir reconduit le trio du milieu de terrain de la saison dernière. Si les spécialistes s’accordent sur le rôle primordial de Sergio Busquets comme sentinelle, ils s’interrogent sur la présence simultanée de Gavi et Pedri dans une zone aussi névralgique. Les deux éléments sont certes talentueux mais ils souffrent de l’impact physique dans les duels. La présence d’un Franck Kessié se pose naturellement sur certaines rencontres pour apporter cet impact physique à ce milieu que certains journalistes qualifient de « technique » mais très « léger ».

Dembélé à gauche, une hérésie

Le troisième péché de Xavi est d’avoir insisté sur Ousmane Dembélé à gauche. Le Français n’a presque rien montré durant la première demi-heure de jeu. Il a fallu la permutation intervenue après la pause fraîcheur pour retrouver un Dembélé plus dangereux. La question de sa complémentarité avec Raphinha qui joue au même poste se pose à nouveau. Si les deux ont déjà évolué ensemble lors de la pré-saison avec plus de réussite, dans les matchs à enjeux, ça peut devenir plus délicat.

Alba, terminus !

Le quatrième péché de Xavi est le maintien de Jordi Alba comme arrière gauche, malgré une perte d’influence évidente dans le jeu depuis le départ de Lionel Messi. S’il est plus expérimenté à ce poste, Xavi devrait donner sa chance au jeune Alejandro Baldé. L’arrivée de Marcos Alonso pourrait mettre un coup de pression à Alba afin de se montrer à un niveau bien meilleur lors des prochains rendez-vous.