Une jurisprudence pourrait aider le club à démonter le dossier de l’accusation et démontrer également son innocence. Depuis plusieurs mois maintenant, l’affaire Negreira fait grand bruit en Espagne. Au centre du dossier, le FC Barcelone à qui il est reproché d’avoir corrompu le corps arbitral. Si jusque-là les Blaugrana n’ont fait que clamé leur innocence, le dossier s’est tout de même compliqué pour eux ces dernières heures.
En début de semaine dernière, le juge en charge de l’affaire avait officiellement annoncé qu’il inculpait le club après sa période de mise en examen. La principale raison évoquée pour appuyer cette nouvelle décision juridique est le caractère public des fonctions de la RFEF et du Comité des Arbitres. Le Barça est donc désormais accusé d’avoir corrompu un fonctionnaire de l’État dans l’exercice de ses fonctions. Un délit de haute gravité qui pourrait conduire le club à sa perte.
Des éléments à charge facilement démontables ?
En effet, d’après la Cadena SER, cette accusation n’est pas tenable au regard de la loi espagnole. Le média espagnol explique dans son rapport que la loi espagnole et internationale ainsi que la jurisprudence de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême, remettent toutes en question l’accusation de corruption contre le Barça dans l’affaire Negreira.
La thèse du juge d’instruction dans l’affaire Negreira est d’office mis hors jeu par la nature privée de la Fédération espagnole de football, du Comité technique des arbitres qui en dépend et par la même occasion, de tous ses membres. L’inculpation prononcée à l’encontre du Barça ne devrait donc pas tenir. De plus, jusqu’à ce jour, il n’existe toujours aucune preuve pour appuyer la piste de la corruption sportive. Autant dire que ça sent très bon pour Joan Laporta et son club.