El País » a publié le contenu intégral de la déclaration, datée d’octobre 2021, d’Enríquez Negreira, ancien vice-président de la Commission technique des arbitres (CTA), devant les inspecteurs de l’Agence fiscale, dans laquelle il nie avoir utilisé une partie des 7,3 millions qu’il a reçus du FC Barcelone pour payer des arbitres et dans laquelle il fait la lumière sur les intérêts du club blaugrana dans la passation de ses contrats de services.

« Barcelone voulait s’assurer qu’aucune décision n’était prise contre le club »

Negreira a été catégorique dans sa réponse à la question de savoir s’il avait déjà payé un arbitre ou un ex-arbitre avec l’argent qu’il avait reçu du FC Barcelone. « Non », a-t-il répondu. De même, interrogé sur les raisons qui ont poussé le FC Barcelone à s’attacher ses services, l’ancien vice-président de la CTA a précisé le travail qu’il effectuait : « Aller voir les matches, personnellement ou par l’intermédiaire de collègues anciens arbitres, et être informé des raisons pour lesquelles les décisions avaient été prises ». Le FC Barcelone considère que l’équipe a été lésée et que d’autres équipes ont été favorisées. Il s’agit d’une hypothèse personnelle, personne ne me l’a dit directement. Mon obligation était de donner mon avis sur les matches en termes d’arbitrage et de joueurs. Conseils techniques. Ce que le FC Barcelone voulait, c’était s’assurer qu’aucune décision n’était prise contre le club, que tout était neutre ».

« Jamais j’ai payé un arbitre, le Barça non plus »

Negreira a également reconnu avoir traité directement avec Sandro Rosell et Josep María Bartomeu, anciens présidents du FC Barcelone, qui font tous deux l’objet d’une enquête dans le cadre de l’affaire de la publicité des débats. « Je les ai vus au maximum six fois par an », a-t-il déclaré. Interrogé sur les raisons de ces paiements, il a précisé : « Ils ont été rassurés par le fait que la commission d’arbitrage ne prenait aucune décision contre le FC Barcelone, que tout était neutre ».

El País publie également des fragments de la lettre qu’en mai 2021, Negreira a envoyée à l’Agence fiscale après l’inspection ouverte par cette dernière pour les paiements à Dasnil, l’entreprise avec laquelle il opérait. En ce qui concerne sa relation avec le Barça, il affirme que l’accord conclu était « verbal » et que les paiements étaient dus à sa « gestion, son travail et son expérience ». Dans sa réponse, il détaille l’objectif poursuivi par le club blaugrana en l’engageant. Les fonctions que devait remplir Negreira étaient que le CTA « ne soit pas composé uniquement de juges madrilènes » ; que le Barça « ait un interlocuteur avec la Fédération qui s’occupe des relations institutionnelles » et « tienne le club informé des éventuels intérêts ou désaccords » entre la Ligue et la Fédération.

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