Barcelone a réussi à inscrire ses nouvelles recrues auprès de la Liga ce samedi. Il a fallu activer un quatrième levier économique en toute urgence à 100 millions d’euros pour y arriver.
Pourtant, Javier Tebas affirmait il y a quelques jours, que Barcelone n’était pas sûr d’inscrire toutes ses recrues même avec un quatrième levier. La preuve, que le patron de Liga a tout fait pour rendre la tâche difficile aux dirigeants catalans.
Le refus de Barcelone se signer le deal CVC passe mal
Il y a un an pourtant, Javier Tebas assurait à Joan Laporta que si Barcelone acceptait de signer l’accord CVC qui devait leur rapporter que 240 millions d’euros, le club pouvait garder Messi et inscrire ses recrues sans restriction.
Mais Barcelone de même que le Real Madrid, avaient rejeté l’accord CVC, à raison d’ailleurs. En effet, l’accord proposé par Javier Tebas, hypothèque une bonne partie des droits télés des clubs signataires sur 50 ans.
Avec l’approbation des socios, Joan Laporta choisit une autre voie en activant des leviers économiques qui ont consisté à céder 25% des droits télés du club sur 25 ans pour 740 millions d’euros et 24,5% de Barça Studios pour 100 millions d’euros.
Barcelone a ainsi signé un deal bien plus avantageux que celui proposé par Javier Tebas. En plus de récupérer 840 millions d’euros, le club s’est séparé des deux plus gros salaires: Lionel Messi et Antoine Griezmann.
Malgré cela, Javier Tebas a refusé les inscriptions invoquant une masse salariale élevée. Si le patron de la Liga avait fait preuve d’autant de rigueur sous le magistère de José Maria Bartomeu, peut-être que le club ne vivrait pas cette situation.
Barcelone au vert coté masse salariale
Manifestement, le patron de la Liga voulait faire payer au club catalan son refus de signer l’accord CVC, qui l’a piloté la saison dernière avec les autres clubs. Mais son inflexibilité s’est heurté à l’ingéniosité de Joan Laporta qui a contourné les obstacles un à un pour inscrire les recrues.
Comble du bonheur, Barcelone est même sorti du dépassement de la limite salariale imposée par la Liga. Le club est revenu au même niveau que le Real Madrid et peut donc désormais recruter selon la règle 1×1. Pour comprendre cette règle : pour chaque euro dépensé, un autre doit rentrer.
Le journaliste Adrian Sanchez, CEO et fondateur de « Mas que Pelotas » y est allé de son tacle. « Quelqu’un devrait nous expliquer pourquoi avec le 240 millions d’euros CVC nous pouvions inscrire nos joueurs et garder Messi, et maintenant avec 840 millions d’euros nous ne pouvons pas enregistrer de nouveaux joueurs », a-t-il ironisé.